L’année 2013 s’est distinguée de la précédente par des actions salutaires, voire vitales, pour la survie de la République du Mali et pour les espérances du Peuple.
Au Mali, après 52 ans d’indépendance formelle, l’année 2013 a commencé avec l’intervention militaire de la France, au nom de la dette de sang contractée en 1914-1918 et 1939-1945.
L’année 2013, c’est la mise en place d’une autorité politique constitutionnelle (élections présidentielle et législative) au Mali.
Aussi, 2013, c’est paradoxalement l’année de la partition de fait du Mali entre l’autorité légale nationale et un groupuscule armé, logé et entretenu au nord-est du territoire sous le prétexte de la réconciliation des cœurs !
Pour l’Afrique et l’Humanité, 2013 c’est l’année des pertes incommensurables de références et lumières irremplaçables comme le professeur Youssouf Tata CISSÉ, le président Nelson MANDELA, le diplomate Stephen HESSEL, entre autres.
Pour la perpétuation de l’idéal de ces guides disparus, le combat pour la Justice, l’Équité et la Paix doit pouvoir se poursuivre plus fermement en 2014 !
Aussi, la nouvelle année devra s’annoncer comme celle de toutes les attentes et espérances.
En République du Mali, ce devra être l’année de l’ultime bataille pour la vraie libération du Peuple de l’occupation étrangère et de la tyrannie intérieure des officines politiciennes !
L’année 2014 doit ainsi y permettre :
- la sécurisation absolue de l’ensemble du territoire national ;
- le retour définitif sur leur terre d’habitation et d’activité des milliers de déplacés et de leurs familles ;
- l’établissement de la liste de tous les martyrs et de la qualification de leurs atteintes ;
- la prise en charge des douleurs et préjudices de l’ensemble des victimes ;
- la mise en œuvre de politiques crédibles de réconciliation effective entre les communautés nationales d’une part et, d’autre part, entre la société civile et les forces armées.
En Afrique, la nouvelle année 2014 est très attendue, avec l’espoir qu’elle contribuera à taire définitivement les armes en circulation et en usage en RDC, Centrafrique, Libye, Somalie, Congo, Nigeria, Soudan, et ailleurs sur le continent où les politico-trafiquants d’armes et de drogues sont toujours à l'affût pour créer et alimenter des conflits fratricides.
En 2014, l’Afrique se doit de renaître des souffrances de ses Peuples pour espérer tirer jouissances de ses fabuleuses richesses que les forces prédatrices lui envient tant !
Le FNC compatit aux tourments des milliers de compatriotes et militants pour la Justice et la Liberté, au Mali, en Afrique et à travers le monde.
Le FNC s’incline devant la mémoire de tous les disparus, victimes anonymes des injustices et exactions !
À nos amis et camarades encore en ordre de bataille, à nos soutiens, sympathisants, lecteurs et contributeurs, le FNC souhaite de très bonnes fêtes de fin d’année et un nouvel an de réussites à toutes et tous !