Le FNC condamne avec fermeté l’arrestation et la "démission aidée", le mardi 11 dernier, du Premier ministre – Monsieur Cheick Modibo Diarra.
Cette "démission justifiée" est une resquille du capitaine Amadou Haya Sanogo, signataire agissant unilatéralement en violation de l’Accord cadre du 6 avril 2012, auquel il doit pourtant la légitimation dont il jouit et abuse.
La Constitution du 25 février 1992 (en vigueur) est également foulée au pied.
Ni le capitaine Sanogo ni le Premier ministre qu’il a déposé, ne sont des représentants élus de la souveraineté nationale car, depuis le 6 avril 2012, le Mali est régi par la Constitution (avec ses institutions) consolidée extraordinairement par l’Accord cadre (avec ses exceptions)
Selon l’article 26 de la Constitution, « La souveraineté nationale appartient au peuple tout entier qui l'exerce par ses représentants ou par voie de référendum. Aucune fraction du peuple ni aucun individu ne peut s'en attribuer l'exercice. »
Alors, de qui se moque-t-on dans ce Mali occupé dans le nord par des étrangers et dans le sud par des indigènes ?
Pour toute réponse, les gesticulateurs et vociférateurs habituels se terrent dans un mutisme circonstanciel intéressé, espérant, dans le tréfonds de leur âme, être associés au prochain banquet transitoire.
Les vautours de la République ne condamnent ni n’approuvent clairement l’événement, guettant le sens du vent et prêtant l’oreille. Ils attendent pour manifester leur grande complicité amorale, enrobée dans l’indignité des actes égocentrés au détriment de tout sentiment patriotique et de toute compassion pour les victimes sous occupation.
Mais, « quand les réserves d'huile alimentaire seront toutes épuisées, les plats seront nécessairement assaisonnés avec la lotion de corps ! » (proverbe bambara)
Que ceux et celles de la société civile et des partis politiques, ceux et celles des "forces vives" de la nation, ayant donné implicitement leur caution à ce coup de force contre l’institution "le Premier ministre", sachent et retiennent que, à ce rythme-là, leur tour pourra être le suivant dans cette "foire aux chats" maliano-malienne.
La question ne saurait se borner au fait d’aimer ou de détester la personne du Chef du gouvernement, d’apprécier ou non la personnalité de Cheick Modibo Diarra.
Que ce dernier ait tenté d’être rigoureux jusqu’à en devenir rigide, qu’il se soit méfié des "forces vives" nombrilistes et sans éclat au point de s’enliser dans un aveuglement inexcusable, ces prétextes restent courts et trompeurs !
L’article 38 de la Constitution dispose : « Le Président de la République nomme le Premier Ministre. Il met fin à ses fonctions sur présentation par celui-ci de la démission du Gouvernement (…)»
Ce n’est pas ce qui s’est passé à Bamako le mardi 11 décembre !
Aussi, au nom de la postérité et de tous nos martyrs, le Mali conscient et démocratique attend les explications dignes et crédibles de ceux qui ont "démis pour arrogance et suffisance" le Chef du gouvernement, en continuant de se cacher derrière leur petit doigt, sans jamais apporter la moindre preuve de leur compétence ou de leur préoccupation vis-à-vis de la situation de notre pays.
Nous attendons nos Forces armées de défense et de sécurité dans les rues de Bamako, de toutes nos villes et de nos villages, pour les sécuriser.
Mieux, nous les attendions davantage et aujourd’hui les exigeons aussi et surtout dans les dunes du Sahara, dans les montagnes de l’Adrar, dans les vallées et plaines inondables du nord de notre patrie, pour porter, ne serait-ce, que la contradiction aux envahisseurs que nous rêvons chaque jour hors de nos terres !
Dans les circonstances exceptionnelles que traverse notre pays, le FNC demande au capitaine Amadou Haya Sanogo, à ses compagnons d’armes et de faits, à tous les soldats, hommes de rangs et officiers, d’œuvrer plutôt à :
Paris, le 14 décembre 2012
P / FNC
La coordination
Cette "démission justifiée" est une resquille du capitaine Amadou Haya Sanogo, signataire agissant unilatéralement en violation de l’Accord cadre du 6 avril 2012, auquel il doit pourtant la légitimation dont il jouit et abuse.
La Constitution du 25 février 1992 (en vigueur) est également foulée au pied.
Ni le capitaine Sanogo ni le Premier ministre qu’il a déposé, ne sont des représentants élus de la souveraineté nationale car, depuis le 6 avril 2012, le Mali est régi par la Constitution (avec ses institutions) consolidée extraordinairement par l’Accord cadre (avec ses exceptions)
Selon l’article 26 de la Constitution, « La souveraineté nationale appartient au peuple tout entier qui l'exerce par ses représentants ou par voie de référendum. Aucune fraction du peuple ni aucun individu ne peut s'en attribuer l'exercice. »
Alors, de qui se moque-t-on dans ce Mali occupé dans le nord par des étrangers et dans le sud par des indigènes ?
Pour toute réponse, les gesticulateurs et vociférateurs habituels se terrent dans un mutisme circonstanciel intéressé, espérant, dans le tréfonds de leur âme, être associés au prochain banquet transitoire.
Les vautours de la République ne condamnent ni n’approuvent clairement l’événement, guettant le sens du vent et prêtant l’oreille. Ils attendent pour manifester leur grande complicité amorale, enrobée dans l’indignité des actes égocentrés au détriment de tout sentiment patriotique et de toute compassion pour les victimes sous occupation.
Mais, « quand les réserves d'huile alimentaire seront toutes épuisées, les plats seront nécessairement assaisonnés avec la lotion de corps ! » (proverbe bambara)
Que ceux et celles de la société civile et des partis politiques, ceux et celles des "forces vives" de la nation, ayant donné implicitement leur caution à ce coup de force contre l’institution "le Premier ministre", sachent et retiennent que, à ce rythme-là, leur tour pourra être le suivant dans cette "foire aux chats" maliano-malienne.
La question ne saurait se borner au fait d’aimer ou de détester la personne du Chef du gouvernement, d’apprécier ou non la personnalité de Cheick Modibo Diarra.
Que ce dernier ait tenté d’être rigoureux jusqu’à en devenir rigide, qu’il se soit méfié des "forces vives" nombrilistes et sans éclat au point de s’enliser dans un aveuglement inexcusable, ces prétextes restent courts et trompeurs !
L’article 38 de la Constitution dispose : « Le Président de la République nomme le Premier Ministre. Il met fin à ses fonctions sur présentation par celui-ci de la démission du Gouvernement (…)»
Ce n’est pas ce qui s’est passé à Bamako le mardi 11 décembre !
Aussi, au nom de la postérité et de tous nos martyrs, le Mali conscient et démocratique attend les explications dignes et crédibles de ceux qui ont "démis pour arrogance et suffisance" le Chef du gouvernement, en continuant de se cacher derrière leur petit doigt, sans jamais apporter la moindre preuve de leur compétence ou de leur préoccupation vis-à-vis de la situation de notre pays.
Nous attendons nos Forces armées de défense et de sécurité dans les rues de Bamako, de toutes nos villes et de nos villages, pour les sécuriser.
Mieux, nous les attendions davantage et aujourd’hui les exigeons aussi et surtout dans les dunes du Sahara, dans les montagnes de l’Adrar, dans les vallées et plaines inondables du nord de notre patrie, pour porter, ne serait-ce, que la contradiction aux envahisseurs que nous rêvons chaque jour hors de nos terres !
Dans les circonstances exceptionnelles que traverse notre pays, le FNC demande au capitaine Amadou Haya Sanogo, à ses compagnons d’armes et de faits, à tous les soldats, hommes de rangs et officiers, d’œuvrer plutôt à :
- la réconciliation effective de l’Armée nationale avec le Peuple qui l’a sécrétée ;
- la libération définitive du nord de notre pays du joug des criminels et extrémistes religieux ;
- la sécurisation des personnes, des biens et des terres pour un prompt retour des déplacés et exilés du fait de l’occupation ;
- la restitution du pouvoir intégral aux "forces vives."
Paris, le 14 décembre 2012
P / FNC
La coordination