Paris, le 8 mai 2013
Monsieur le Président de la République
François HOLLANDE
Palais de l'Elysée
Objet : Les Peuples du Mali et de la France unis et solidaires.
Excellence Monsieur le Président,
En ce jour de mémoire et de recueillement, pour la Victoire des Alliés sur l’obscurantisme et le fanatisme, le FNC (Front Nouveau Citoyen) Vous présente ses compliments et Vous félicite des espoirs attisés dans le cœur des populations de la République du Mali.
Au Mali, nous parlons français, et latin pour quelques uns. Il y a moins de 55 ans, nos populations étaient administrées de Paris.
En 1914, puis 1939, nos aïeux sont arrivés à la rescousse de leur « Patrie », certes coloniale, en danger de disparition, et l’ont sauvée, libérée au prix de leur vie !
Alors, la "France libre" a promis, à tous et toutes, ce qu’elle chérissait le plus pour ses enfants : La Liberté : liberté d’être et d’avoir, d’exister, de vivre, d’accepter ou refuser, d’aller et venir, d’exprimer et d’agir !
Et nos ancêtres ont cru en leur « patrie coloniale », puis se leva le soleil des indépendances !
Devons-nous aujourd’hui porter le deuil de la "France libre" éprise des Droits humains à travers l’Histoire et le monde ?
Le 11 janvier 2013, les Maliens en liesse ont salué la "France libre et sincère" quand, en reconnaissance des dettes de sang, les fiers enfants de Marianne, puissants et braves, sont venus au Mali défendre, au prix de leur vie, cette même Liberté contre les mêmes obscurantisme et fanatisme.
La France ne s’est pas trompée de guerre et de cause en venant au Mali !
La France saura-t-elle ne pas se tromper dans la manière de finir cette guerre, à laquelle elle a été conviée au nom de l’intégrité territoriale et la souveraineté du Mali, au nom de la paix dans le Sahel, au nom de la Liberté en Afrique, en Europe et dans le monde ?
Les Peuples du Mali et de la France sont unis par l’Histoire, solidaires dans le présent et pour l’Avenir !
Monsieur le Président,
Il y a un an, alors que Vous étiez candidat admis au 2ème tour de l’élection qui devait Vous porter à la tête de la France, le FNC Vous avait adressé la lettre, jointe en copie, relativement à son extrême préoccupation au sujet du Mali.
Notre conviction et notre détermination dans la lutte pour l’égalité des peuples en Dignité et notre foi en Votre sincérité n’ont jamais faibli.
Excellence Monsieur le Président,
La France, en sauvant la Terre et les Institutions du Mali, a autorité, à juste titre, pour « rester intraitable » au sujet de la légitimité du Pouvoir politique dans ce pays, mais pas en exigeant des élections impréparées dans un territoire partiellement occupé par les obscurantistes et leurs affidés.
Nous Vous en conjurons, pour que la politique en Afrique cesse d’être une entreprise sanglante, affamant, exilant et tuant nos peuples démunis et innocents !
La grandeur et le crédit de la France lui commandent de veiller à ce que certains préalables, entre autres, soient satisfaits avant tout processus électoral au Mali, notamment :
3. la mise en œuvre du retour effectif, dans des conditions de sécurité absolue, de tous les réfugiés dans leur localité de résidence et d’activité.
Monsieur le Président, Excellence,
Nous Vous l’avions dit il y a un an, nous Vous le signifions une fois de plus :
« Les luttes pour les Droits et les Libertés en Afrique sont indissociables des combats pour la paix et la justice dans le monde, contre le racisme et toutes formes de discriminations.
Elles sont parties intégrantes des grands mouvements universels d’émancipation et d’égalité des peuples.
La justice, la paix et la liberté devront, sans condition, s’installer en Afrique aussi et s’y pérenniser. Il y va de la quiétude du monde et de la crédibilité des institutions internationales et, en particulier, françaises ! »
La France ne doit donc pas se tromper dans la fin de la guerre au Mali !
En Vous renouvelant notre confiance sur le dossier malien, nous Vous souhaitons, Monsieur le Président, santé et longévité à Vous personnellement, et réussite dans Vos initiatives.
Veuillez agréer, Excellence Monsieur le Président, l’expression de notre profonde déférence.
P / FNC
La Coordination
Monsieur le Président de la République
François HOLLANDE
Palais de l'Elysée
Objet : Les Peuples du Mali et de la France unis et solidaires.
Excellence Monsieur le Président,
En ce jour de mémoire et de recueillement, pour la Victoire des Alliés sur l’obscurantisme et le fanatisme, le FNC (Front Nouveau Citoyen) Vous présente ses compliments et Vous félicite des espoirs attisés dans le cœur des populations de la République du Mali.
Au Mali, nous parlons français, et latin pour quelques uns. Il y a moins de 55 ans, nos populations étaient administrées de Paris.
En 1914, puis 1939, nos aïeux sont arrivés à la rescousse de leur « Patrie », certes coloniale, en danger de disparition, et l’ont sauvée, libérée au prix de leur vie !
Alors, la "France libre" a promis, à tous et toutes, ce qu’elle chérissait le plus pour ses enfants : La Liberté : liberté d’être et d’avoir, d’exister, de vivre, d’accepter ou refuser, d’aller et venir, d’exprimer et d’agir !
Et nos ancêtres ont cru en leur « patrie coloniale », puis se leva le soleil des indépendances !
Devons-nous aujourd’hui porter le deuil de la "France libre" éprise des Droits humains à travers l’Histoire et le monde ?
Le 11 janvier 2013, les Maliens en liesse ont salué la "France libre et sincère" quand, en reconnaissance des dettes de sang, les fiers enfants de Marianne, puissants et braves, sont venus au Mali défendre, au prix de leur vie, cette même Liberté contre les mêmes obscurantisme et fanatisme.
La France ne s’est pas trompée de guerre et de cause en venant au Mali !
La France saura-t-elle ne pas se tromper dans la manière de finir cette guerre, à laquelle elle a été conviée au nom de l’intégrité territoriale et la souveraineté du Mali, au nom de la paix dans le Sahel, au nom de la Liberté en Afrique, en Europe et dans le monde ?
Les Peuples du Mali et de la France sont unis par l’Histoire, solidaires dans le présent et pour l’Avenir !
Monsieur le Président,
Il y a un an, alors que Vous étiez candidat admis au 2ème tour de l’élection qui devait Vous porter à la tête de la France, le FNC Vous avait adressé la lettre, jointe en copie, relativement à son extrême préoccupation au sujet du Mali.
Notre conviction et notre détermination dans la lutte pour l’égalité des peuples en Dignité et notre foi en Votre sincérité n’ont jamais faibli.
Excellence Monsieur le Président,
La France, en sauvant la Terre et les Institutions du Mali, a autorité, à juste titre, pour « rester intraitable » au sujet de la légitimité du Pouvoir politique dans ce pays, mais pas en exigeant des élections impréparées dans un territoire partiellement occupé par les obscurantistes et leurs affidés.
Nous Vous en conjurons, pour que la politique en Afrique cesse d’être une entreprise sanglante, affamant, exilant et tuant nos peuples démunis et innocents !
La grandeur et le crédit de la France lui commandent de veiller à ce que certains préalables, entre autres, soient satisfaits avant tout processus électoral au Mali, notamment :
1. l'établissement de l’autorité du Mali sur toute l’étendue de son territoire national, sans intermédiaire ni exception ;
2. la neutralisation de tout foyer de crimes et de sévices, en l’occurrence du MNLA, MIA, Ansar Dine ; 3. la mise en œuvre du retour effectif, dans des conditions de sécurité absolue, de tous les réfugiés dans leur localité de résidence et d’activité.
Monsieur le Président, Excellence,
Nous Vous l’avions dit il y a un an, nous Vous le signifions une fois de plus :
« Les luttes pour les Droits et les Libertés en Afrique sont indissociables des combats pour la paix et la justice dans le monde, contre le racisme et toutes formes de discriminations.
Elles sont parties intégrantes des grands mouvements universels d’émancipation et d’égalité des peuples.
La justice, la paix et la liberté devront, sans condition, s’installer en Afrique aussi et s’y pérenniser. Il y va de la quiétude du monde et de la crédibilité des institutions internationales et, en particulier, françaises ! »
La France ne doit donc pas se tromper dans la fin de la guerre au Mali !
En Vous renouvelant notre confiance sur le dossier malien, nous Vous souhaitons, Monsieur le Président, santé et longévité à Vous personnellement, et réussite dans Vos initiatives.
Veuillez agréer, Excellence Monsieur le Président, l’expression de notre profonde déférence.
P / FNC
La Coordination