Actualité

Il a choisi, il a osé : il a dit NON ! - 28/04/2014 | Aïda H. Diagne


Oumar Tatam LY, Premier ministre du Mali, a dit « NON » à ceux qui pensent que tout le monde partage le même désir: utiliser le pouvoir à son avantage exclusif. Parce qu’il était au service du Mali et non de ceux qui pensent que le Mali est à leur service, sa singularité, sa différence, l’ont « tué ».

Dans le contexte actuel, quel camouflet cette démission, mais aussi quelle aubaine pour détourner l’attention des vraies questions !

Messieurs les politiciens, nous n’avons que faire de vos petites querelles mesquines de pouvoir, de l’ambition opportuniste des membres de vos familles, de vos égos malades, de vos ennuis judiciaires.

Mais n’oubliez pas qui vous a fait Président : vous n’êtes ni le roi Soleil ni Bokassa, ni Dieu, ni Maître. Il est temps de faire ce pour quoi vous avez été élu, non par Dieu mais par le peuple : occupez-vous de Kidal et assurez-vous que TOUS les Maliens aient droit au bonheur.

Au printemps 2013, il fut promis au Mali 3 milliards d’euros… De telles promesses n’engagent que ceux qui y croient. Et ils sont nombreux encore à y croire, pauvres d’eux !
Gardez vos sous et laissez-nous Kidal.

Le Mali n’est pas la France, la Bretagne n’est pas Kidal, les enjeux ne sont pas les mêmes. Néanmoins, les mêmes causes produiront toujours les mêmes effets : l’absence de développement, le pillage et la mauvaise répartition des richesses sont les responsables de toutes ces crises qui génèrent tant de violence dans nos sociétés.

Messieurs les politiciens, travaillez et donnez-nous les moyens de travailler !

FrançAfrique version mafieuse au Mali : La justice française sur la piste du « parrain des parrains » - le probable bailleur-recéleur des IBK. - 29/03/2014 | FNC


Les Maliens se questionnent, et pour cause !

Son Excellence Monsieur IBK (Ibrahim Boubacar KÉÏTA) finira-t-il son mandat en 2018 ? En liberté ? En bonne santé ?

Pourquoi IBK – le Président élu du Mali en juillet/août 2013 sur insistance de Monsieur François HOLLANDE, persiste-t-il à ne s’entourer que de ses parents, alliés matrimoniaux et proches immédiats ?

Pourquoi le jeune fils d’IBK est-il imposé député, puis désigné à la tête de la très stratégique cellule de l’Assemblée nationale dite "Commission de la défense nationale, de la sécurité et de la protection civile" du Mali, encore sous occupation ?

Pourquoi le beau-père de l’Honorable fiston présidentiel est-il désigné président de cette même Assemblée Nationale devenant familiale ?

Comme les Maliens, les Français aussi s’interrogent, mais autrement sur d’autres détails !

Méditons et trouvons !

Pour rappel, c’est IBK, en sa qualité de Premier ministre nommé en 1993, qui, en moins de deux ans, a installé les juteux PMU-Mali et Casino de Bamako.

Hommage au Professeur Youssouf Tata CISSÉ - 07/01/2014 | Soumaïla OULALÉ, Attaché de recherches à la Faculté des Sciences sociales - Université de Ségou (Mali)


Chercheur chevronné, Youssouf Tata CISSÉ a été et restera un des maliens respectés et cités dans le monde universitaire à travers ses écrits, ses communications scientifiques dans les colloques et ses actions humanitaires quotidiennes.
Et pourtant, le voilà définitivement partir sans retour !

Qui est cet homme ?

Qu’est-ce que les apprenants juniors peuvent retenir de ce disparu ?

La portée heuristique et scientifique des grands hommes est généralement mise à jour après leur disparition.
Le Professeur des sciences sociales de la Sorbonne et le chercheur du CNRS n’a pas échappé à cette règle.

Tout en défendant les vertus des valeurs humaines, il a toujours pris position en faveur de l’Afrique, du Tiers Monde et de la masse populaire opprimée.

Joyeuses Fêtes de fin d'Année ! - 23/12/2013 | FNC


À nos amis et camarades encore en ordre de bataille, à nos soutiens, sympathisants, lecteurs et contributeurs, le FNC souhaite de très bonnes fêtes de fin d’année et un nouvel an de réussites à toutes et tous !

En Afrique, la nouvelle année 2014 est très attendue, avec l’espoir qu’elle contribuera à taire définitivement les armes en circulation et en usage en RDC, Centrafrique, Libye, Somalie, Congo, Nigeria, Soudan, et ailleurs sur le continent où les politico-trafiquants d’armes et de drogues sont toujours à l'affût pour créer et alimenter des conflits fratricides.

En 2014, l’Afrique se doit de renaître des souffrances de ses Peuples pour espérer tirer jouissances de ses fabuleuses richesses que les forces prédatrices lui envient tant !

L’année 2014 doit ainsi permettre au Mali :
• la sécurisation absolue de l’ensemble du territoire national ;

• le retour définitif sur leur terre d’habitation et d’activité des milliers de déplacés et de leurs familles ;

• l’établissement de la liste de tous les martyrs et de la qualification de leurs atteintes ;

• la prise en charge des douleurs et préjudices de l’ensemble des victimes ;

• la mise en œuvre de politiques crédibles de réconciliation effective entre les communautés nationales d’une part et, d’autre part, entre la société civile et les forces armées.

Le FNC est en deuil : une de ses plus lumineuses étoiles s’est éteinte ! - 13/12/2013 | FNC


L’éminent membre du FNC – l’indomptable Youssouf Tata CISSÉ – tire sa révérence ce mardi 10 décembre à Paris, des suites d’une maladie.


Avec le professeur Youssouf Tata CISSÉ, anthropologue, chercheur émérite passionné des études africaines, disparaît la plus éloquente bibliothèque du Mandé ancestral, un des témoins majeurs de la mise en orbite de la République du Mali, l’Africain le plus épris de l’Histoire de son continent.


À sa veuve et à ses orphelins, à ses compagnons de lutte et de recherche, au monde de l'Éducation, de l’Art et de la Culture, à l’Afrique éplorée, les membres du FNC présentent leurs condoléances.


Le FNC promet de poursuivre l’œuvre du Géant endormi !

Le Mali : sa Justice et son Avenir ! - 30/11/2013 | Collectif des Maliens de la Diaspora

Le putschiste SANOGO qui, se croyant au-dessus de la Loi en défiant la justice, a été amené de force devant le juge.

Voilà une nouvelle qui réjouit tous les démocrates du Mali et au-delà.

Les Autorités élues du Mali renaissant de son calvaire, viennent de donner un 1er gage de leur volonté de rompre avec les pratiques du passé dans notre Pays.

Sans parti pris aucun, nous saluons évidemment ce 1er signal.

La confirmation de cette nouvelle donne, de cet engagement inédit chez nous, serait le déferrement devant cette même Justice des :

- Mis en cause par les rapports du VEGAL et de la CASCA qui viennent d’être remis au Président de la République (et des rapports précédents),

- Auteurs présumés des crimes et autres actes de barbarie commis au nord du Pays pendant cette crise et même avant (les différents trafics).

TOLERANCE ZERO, sans exception, a dit le Chef de l’Etat ?

Mali : Les victimes de Kidal - 05/11/2013 | Africa N°1

"Le Grand Débat" d’Africa № 1


Au-delà de l’émotion suscitée par l’assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, envoyés spéciaux de RFI au Mali, plusieurs questions se posent sur les objectifs visés par les auteurs de ce qui s’apparente à un acte de guerre dirigé contre la France.

Pour avoir été tués du fait de leur statut d’employés de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon sont les victimes emblématiques du régime d’exception dans lequel la diplomatie française a maintenu la ville de Kidal, avec l’assentiment des autorités maliennes.

Une situation constamment dénoncée par l’opinion malienne et par de nombreux observateurs.

Une fois encore, l’équation de la ville de Kidal revient au centre du débat franco-malien, pour rappeler que la normalisation du Mali demeure dramatiquement inachevée.

Mali : L’équation mortifère de Kidal – Dangers silencieux du journalisme - 04/11/2013 | Francis LALOUPO

L’extrême et inimaginable horreur. L’instant où tout bascule.

Puis vient le temps des questions. Ce sont, malheureusement les mêmes que nous posons depuis plusieurs mois : quel mystère entoure le traitement spécial réservé par la diplomatie française à cette ville de Kidal ?

Sur quels arguments se fondent les dérogations politiques concédées depuis deux ans par les autorités françaises – durant le mandat de Nicolas Sarkozy, puis celui, en cours, de François Hollande – au MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad) ?

Pourquoi a-t-on choisi d’intégrer à la résolution de ce conflit, le monstre politique issu de ces obscurs arrangements, en maintenant, notamment, Kidal sous un régime d’exception ?

Voilà quelques facteurs, parmi d’autres, constitutifs de la matrice du monstre diplomatique, politique et militaire dont la ville de Kidal est devenue le centre névralgique.

C’est ce monstre qui vient de signer l’assassinat des employés de RFI.

Le choix de ces victimes est bien plus qu’emblématique. C’est un message de guerre envoyé à la France, ainsi qu’aux autorités de Bamako considérées par les tueurs de Kidal comme l’ombre portée de Paris.

C’est le message d’une guerre consubstantielle à l’existence même des assassins professionnels du désert !

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